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Bourse - Phytotechnologie

Bourse

La SQP offre annuellement une bourse de 2000$ à un(e) étudiant(e), afin de soutenir la relève en recherche dans le domaine des phytotechnologies. Cette bourse récompense l’excellence et l’innovation en phytotechnologies et souligne la diffusion des connaissances.

Récipiendaires

1Boursier SQP 2024 | Hannah Brown | Arbre de rue


Le 2 mai 2024, la bourse de recherche SQP a été remise à Hannah Brown pour son projet de recherche sur l'impact du ruissellement salin sur les arbres urbains.
Ce projet vise à 1) déterminer si la santé et la croissance des arbres sont affectées par l'exposition au NaCl avant la saison de croissance, 2) déterminer si l'existence ou la sévérité du stress salin est modifiée en fonction du moment et de la quantité de l'exposition au sel et 3) déterminer comment la tolérance au stress salin diffère entre les espèces d'arbres. Peu d'études sur la santé des arbres urbains ont pris en compte cette variation saisonnière de la concentration de NaCl dans les eaux de ruissellement ou ont comparé la résistance à la salinité des différentes espèces d'arbres.
2Boursier SQP 2023 | Béatrice Gervais-Bergeron | Phytoremédiation


Le 4 mai 2023, la bourse de recherche SQP a été remise à Béatrice Gervais-Bergeron pour son projet de recherche sur sélection des plantes en phytoremédiation à l'aide des traits fonctionnels.
Ce projet de recherche vise à améliorer les connaissances et les ressources entourant la sélection d’espèces en phytoremédiation afin d’accroître son efficacité et utilisation lors de traitements de sites contaminés. Béatrice est convaincue que cette approche originale et multidisciplinaire permettra de construire des outils (p. ex. Base de données, modèles, etc.) pour (1) simplifier le transfert de connaissances entre le monde académique et professionnel et (2) faciliter l’accès à l’information dans ce domaine. Il est essentiel de développer l’utilisation des phytotechnologies pour faire face aux enjeux environnementaux actuels et futurs.
3Boursier SQP 2022 | Laurianne Bédard | Marais filtrant


Le 5 mai 2022, la bourse de recherche SQP a été remise à Laurianne Bédard pour son projet de recherche sur la phytoremédiation du triclosan à l’aide de plantes indigènes.
Avant de commencer sa maîtrise en sciences biologiques à l'Université de Montréal elle s'est spécialisée en sciences de l'environnement, en écologie et en chimie analytique.
Son étude a pour but d'établir le potentiel d'élimination du triclosan à l'aide marais filtrant à flux verticaux colonisés par des macrophytes indigènes du Québec.
4Boursier SQP 2021 | Henry Beral | Biorétention


Lors du colloque annuel le 6 mai 2021, la bourse de recherche SQP a été remise à Henry Beral pour son projet de recherche intitulé Impacts des espèces végétales sur la performance des cellules de biorétention en climat froid.
Diplômé en septembre 2018 d’un Master en Biologie et valorisation des plantes, parcours biologie moléculaire et biotechnologie des plantes, de l’Université de Strasbourg, Henry a entrepris son projet de doctorat à l'Institut de recherche en biologie végétale de l'Université de Montréal en 2019.
Son étude a pour but d’augmenter les connaissances sur les biorétention et permettra, à terme, la parfaite adaptation de celles-ci au Québec et à ses conditions climatiques particulières.
5Boursier SQP 2019 | Nataliia Gerzhova | Toitures végétalisées


Le 2 mai dernier, lors du colloque annuel, la bourse de recherche a été remise à Nataliia Gerzhova pour son projet de recherche intitulé Caractérisation et analyse des risques incendie dans les toitures végétalisées

Au moment de la réception de cette bourse, Nataliia Gerzhova était en troisième année de doctorat au département de la science du bois et de la forêt de l'Université Laval.
À terme, l'étude de Nataliia permettra de mieux comprendre les problèmes liés aux risques d’incendie dans les toitures végétalisées. Sa recherche «fournira les nouvelles connaissances sur la combustibilité des matériaux des toits verts, les paramètres thermiques du substrat et le comportement des assemblages typiques de toitures végétalisées lors d’un feu. Cela contribuera à la révision des certaines restrictions imposées à ces systèmes.».
6Boursier SQP 2018 | Marcelo Frosi | Biorétention


Lors du colloque annuel 2018 de la SQP, la bourse de recherche a été remise à Marcelo Frosi pour son projet de recherche sur les Fossés d'arbres en tant que cellules de biorétention : une matière organique élevée dans le sol améliore la qualité des eaux de ruissellement.
7Boursier SQP 2017 | Chloé Frédette | Marais filtrants


Chloé Frédette est la récipiendaire de la Bourse SQP 2017 pour son projet: Utiliser la technologie des marais de saules évapotranspirants pour concevoir un système de traitement d’eau à effluent nul. Au moment d'obtenir la bourse, Chloé Frédette était à sa troisième année de doctorat sous la direction de Jacques Brisson à l'institut de recherche en biologie végétale.

8Boursier SQP 2016 | Zhanna Grebenshchykova | Filtres de saules


Le 2 juin dernier, lors du colloque annuel, la bourse de recherche a été remise à Zhanna Grebenshchykova pour son projet de recherche intitulé Détermination de critères de dimensionnement et d'opération pour un système de Filtres Plantés de Saules à écoulement vertical selon le type d'effluent traité, le mode d'opération estival ou hivernal, les besoins d'aération et les cycles d'alimentation pour les conditions du climat du Québec, Canada.

Au moment de la réception de cette bourse, Zhanna Grebenshchykova était au début de son parcours doctoral qu’elle a entrepris à l’Université de Montréal conjointement avec l’école des Mines de Nantes et l’école Polytechnique de Montréal sous la supervision de Jacques Brisson (Université de Montréal), Yves Comeau (École Polytechnique de Montréal) et Florent Chazarenc (École des mines de Nantes).
9Boursier SQP 2015 | Maxime Fortin-Faubert | Mycoremédiation

Maxime Fortin-Faubert est le récipiendaire de la Bourse SQP 2015. Il a débuté une Maîtrise en mycoremédiation à l’Institut de recherche en biologie végétale en 2014 sous la co-direction de Michel Labrecque et Mohamed Hijri. En 2015, Maxime Fortin-Faubert a fait un passage au doctorat et son projet de recherche est intitulé Mycoremédiation et phytoremédiation d’un sol contaminé par des contaminants organiques et inorganiques

Sa passion pour les champignons le poussa à s’impliquer dans le conseil d’administation du cercle des Mycologues du Québec. Il aime également partir en expédition dans les bois à la recherche d’espèces rares de champignons. Son projet de doctorat porte sur la décontamination de site pollués en hydrocarbures pétroliers en utilisant un association de divers cultivars de Salix spp. et de pleurotes.
10Boursier SQP 2014 | Emmanuelle Demers | Marais filtrants


Emmanuelle Demers est la récipiendaire de la bourse SQP 2014. Au moment de remettre son dossier de candidature, Emmanuelle Demers était en première année de Maîtrise à l’Institut de recherche en biologie végétale, sous la supervision de Jacques Brisson. Elle a toujours été passionnée par les phytotechnologies d'où son implication à titre d’assistante secrétaire pour la SQP lors des trois derniers colloques annuels de la société.

Sa Maîtrise portait sur l’utilisation de marais filtrants pour traiter une eau contaminée aux agents de préservation du bois. L’objectif plus spécifique de son projet de maîtrise portait sur la comparaison de l’efficacité de traitement de quatre espèces de macrophytes différentes : Phragmites australis australis, Phragmites australis americanus, Phalaris arundinacea et Typha angustifolia. Son projet de maîtrise a aidé à parfaire nos connaissances sur le traitement d’effluents industriels à l’aide de marais filtrants au Québec.
11Bourse SQP 2013 | Aymeric Yanitch | Phytoremédiation
Lors du colloque annuel de 2013, la bourse de recherche a été remise à Aymeric Yanitch pour son projet de recherche intitulé Réponses physiologiques et moléculaires de plants de saules à l’arsenic. Aymeric a effectué son doctorat sous la codirection de Michel Labrecque et Simon Joly à l'institut de recherche en biologie végétale.

Le sujet de son doctorat portait sur l'utilisation d'une ou plusieurs espèces présentant de bonnes capacités de développement sur des sols contaminés en composés organiques et en arsenic. Les espèces étudiées sont associées à d’importantes facultés d’accumulation de ces contaminants.
12Bourse SQP 2012 | Louise Hénault-Ethier | Bandes riveraines


Louise Hénault-Ethier, M. Sc., Doctorante en Sciences de l’environnement, Université du Québec à Montréal a été récipiendaire de la bourse de la bourse SQP 2012. Son projet est intitulé Efficacité des bandes riveraines en milieu agricole pour mitiger les flux agro-chimiques: les bandes riveraines peuvent-elles freiner ce que la pluie lessive ?

Résumé de la thèse : Le Québec s'est doté d'une politique prônant la conservation de bandes riveraines étroites (≥ 3 m) en bordure de tous les cours d'eau agricoles pour mitiger la pollution diffuse liée aux nutriments et aux pesticides. Cette politique est un compromis entre efficacité de mitigation et impact économique des agriculteurs privés de culture en zone riveraine, ayant une largeur inférieure aux recommandations des scientifiques pour améliorer la qualité de l'eau. La présente thèse teste donc l'efficacité des bandes riveraines en conformité avec cette politique, en milieu ouvert, sur trois années consécutives. Des bandes riveraines herbacées, typiques des friches le long des cours d'eau, sont comparés à des plantations de Salix miyabeana SX64. Le saule arbustif ayant un potentiel de phytoremédiation reconnu et sa croissance rapide permet une production de biomasse pouvant pallier aux besoins énergétiques ou économiques des agriculteurs, ce design de bande riveraine constitue une innovation à évaluer. Pour déterminer si l'augmentation de la densité de plantation améliorerait l'efficacité de la bande riveraine étroite ou la productivité de biomasse, les plantations de saules ont été faites sur 3 rangs (33 333 tiges/ha) ou 5 rangs (55 556 tiges/ha). Pour maximiser la portée de nos conclusions, deux types d'environnements communs dans la plaine du Saint-Laurent ont été choisis.

Les bandes riveraines de Boisbriand (BB) se situaient au creux de champs vallonnés, dans une dépression où l'on retrouve souvent une terre organique avec une nappe phréatique peu profonde. Les bandes riveraines de Saint-Roch-de-l'Achigan (SR) sont dans un champ au relief plat avec une couche d'argile peu profonde. Les trois traitements de bandes riveraines avaient été implantés en triplicata de façon aléatoire en 2009. Les instruments d'échantillonnage de l'eau ont été implantés en 2011 afin de recueillir le ruissellement, l'eau interstitielle en zone non-saturée et phréatique avant et après la bande riveraine, jusqu'au printemps 2014. La productivité des saules en bande riveraine était plus élevée que celle de plantations commerciales en plein champ (23-34 t bs/ha/an à SR sur un loam sableux compacté et 56-89 t bs/ha/an sur une riche terre organique à BB). Le potentiel de séquestration des nutriments était aussi intéressant : 116-118 Kg-N/ha/an, 23 kg-P/ha/yr et 62-63 Kg-K/ha à SR et 278-447 Kg-N/ha/an, 55-89 kg-P/ha/an et 148-239 Kg-K/ha à BB. Ces potentiels intéressants de production de biomasse et de séquestration de nutriments motivent donc le déploiement de ce type de bande riveraine multifonctionnelle. Si le ruissellement de surface modélisé suit un parcours très hétérogène sur une échelle locale, reste qu'à l'échelle du champ, la moyenne des trajectoires traverse effectivement la bande riveraine de façon perpendiculaire. De plus, la nappe phréatique s'écoule généralement depuis les champs, vers les cours d'eau, mais ce trajet peut s'inverser en période sèche (lorsqu'il y a connectivité avec le ruisseau à BB). Les trajectoires horizontale et verticale de l'eau influencent l'efficacité perçue de la bande riveraine définie comme la différence de concentration en nutriments ou en pesticides avant ou après la bande riveraine (exprimée en pourcentage).

L'efficacité de la bande riveraine est fortement influencée en fonction d'épisodes saisonniers. Les nutriments sont plus concentrés juste après la fertilisation, et cette période coïncide avec une efficacité accrue dans l'enlèvement des nitrates (77-81 % dans le ruissellement à BB, et 92-98 % à 35-70 cm de profondeur à SR) et une ponctuelle supériorité des saules par rapport à la bande enherbée. Le potassium, le phosphore total et l'azote ammoniacal n'étaient retenus que ponctuellement dans le temps et l'espace. Par contre, la rétention des phosphates était nulle tout au long de l'année (depuis la fonte nivale jusqu'après les épandages d'herbicides à base de glyphosate). La bande riveraine s'est avérée inefficace pour retenir le ruissellement du glyphosate ou de I'AMPA, son sous-produit de dégradation et pourrait même (p = 0.0513 à SR) contribuer à l'infiltration du glyphosate vers le sous-sol, où il entrainerait une contamination de la nappe phréatique. La réduction des concentrations de glyphosate (27-54 % à SR selon les traitements) dans le sol, suggère que seul le glyphosate adsorbé aux particules de sol est freiné par la bande riveraine. En conclusion, la bande riveraine de 3 m préconisée au Québec ne suffit pas à atteindre les concentrations requises dans les critères de protection chronique pour la vie aquatique tant pour les nutriments que pour le glyphosate. Enfin, hormis le potentiel intéressant de production de biomasse, les saules n'étaient pas systématiquement plus efficaces que la friche pour mitiger la pollution diffuse.

13Bourse SQP 2011 | Mariana Rodriguez | Marais filtrants


En 2011, la bourse de recherche a été remise à Mariana Rodriguez pour son projet de recherche intitulé Rôle de la diversité des plantes sur l’efficacité épuratoire des marais filtrants sous la direction de Jacques Brisson à l'institut de recherche en biologie végétale.

Son projet de doctorat portait sur l'utilisation des marais filtrants artificiels pour l'épuration des eaux usées. L'objectif plus spécifique du projet cherchait à déterminer le potentiel épuratoire des polycultures et déterminer si leur efficacité est aussi ou plus grande que les monocultures. Son projet portait également sur l'utilisation d'espèces indigènes. Elle tentait de déterminer si ces espèces peuvent être plus efficaces que des espèces exotiques envahissantes.
 

Présentateur officiel