Fiches techniques
Chaque année, la SQP invite par appel d’offre des spécialistes à créer une fiche technique permettant de faire découvrir différentes phytotechnologies au public, en offrant des éléments pertinents pour les praticiens municipaux, en planification urbaine, en aménagement paysager désireux d’intégrer ces technologies à leurs projets. Les fiches recensent l’historique, les objectifs, les services écosystémiques, le fonctionnement, les végétaux, les avantages et limites pertinents à chaque phytotechnologie. Une revue de quelques projets récents implantés au Québec ou ailleurs dans le monde est aussi proposée à titre d’exemple.

Les murs végétalisés (2022)
Résumé : Tout en étant esthétiques, les murs végétalisés remplissent diverses fonctions écologiques. Ceux extérieurs aident à la gestion des eaux pluviales, à la régulation de température du bâtiment et à l’amélioration de la qualité de l’air. Ceux intérieurs servent surtout à améliorer la qualité de l’air, mais peuvent également être utilisés pour récupérer les eaux pluviales.Auteurs : Jessica Champagne-Caron, Louise Hénault‑Éthier et Guillaume Grégoire Révision : Claude Vallée, Lise Gobeille et Madeleine Trickey-Massé

La stabilisation des pentes (2018)
Résumé : La stabilisation phytotechnologique des pentes consiste à utiliser les végétaux, seuls ou en combinaison avec des composantes statiques organiques ou minérales, pour maintenir en place les horizons de sol superficiels sur des pentes susceptibles à l’érosion. C’est principalement par le biais de leurs racines, qui agiront comme des ancrages, que les végétaux auront un effet positif sur la stabilisation du sol. Le recouvrement végétal du sol vient aussi ajouter à la stabilisation en limitant l’érosion hydrique et éolienne.Auteurs : Dominic Desjardins et les membres du c.a. 2017-2018 de la SQP.

Les biorétentions (2017)
Résumé : Un jardin de pluie (aussi appelé jardin pluvial ou rain garden) est une forme de jardin d'eau permettant la gestion écologique du ruissellement urbain, en maximisant l’infiltration et l’épuration, contrecarrant ainsi certains problèmes découlant de la surabondance des surfaces imperméabilisées en ville. Alimenté uniquement avec de l'eau de pluie, sa conception doit permettre l'accumulation et la retenue d'eau par endroits ou faciliter l'infiltration lors des événements de précipitation intenses.Auteurs : Iseult Séguin Aubé, Raphaël Leblond, Éric Prido, Danielle Dagenais et les membres du c.a. 2016-2017 de la SQP.

La phytoremédiation (2016)
Résumé : Simplement dit, la phytoremédiation c’est l’utilisation des plantes et des microorganismes qui leurs sont associés pour nettoyer l’environnement. C’est donc un ensemble de techniques in situ (pouvant être implantées directement sur le site contaminé) misant sur les plantes pour extraire, dégrader ou immobiliser les contaminants dans les sols, les sédiments, les boues ainsi que dans l’eau de surface ou souterraine et dans l’air. La phytoremédiation est aussi décrite comme une stratégie économique et efficace d’éco-remédiation fonctionnant à l’énergie solaire.Auteur : Louise-Hénault-Ethier et les membres du c.a. 2015-2016 de la SQP

Les toits végétalisés (2015)
Résumé : Les toits végétalisés (green roofs, living roofs ou ecoroof en anglais) sont des toitures entièrement ou partiellement recouvertes de végétation qui forment des milieux biotiques. Il s’agit d’une technique relativement simple qui peut s’implanter à de multiples endroits et qui rend de nombreux services écologiques, au béné ce de l’environnement et des communautés.Auteurs : Élise Gaudry, Sarah Lacombe, Isabelle Dupras, Lise Gobeille, Michel Rousseau et Claude Vallée ainsi que les membres du c.a. 2013- 2014 et 2014-2015 de la SQP.
Les lits de séchage (2014)
Résumé : Les lits de séchage plantés de macrophytes (LSPM) ont pour objectif de minéraliser et réduire le volume des boues afin de faciliter leur transport, leur valorisation et leur disposition. Les LSPM sont une déclinaison des marais filtrants à écoulement vertical sous-surfacique utilisés pour le traitement des eaux usées domestiques. À l’instar de ces derniers, ils se composent d’un massif filtrant planté de macrophytes aquatiques reconstituant ainsi un écosystème responsable du traitement des boues produites par les procédés de traitement biologique des eaux usées.Auteurs : Julie Vincent, Jacques Brisson et les membres du c.a. 2013-2014 de la SQP.
Les marais filtrants (2013)
Résumé : Les marais filtrants artificiels (treatment wetlands ou constructed wetlands en anglais) sont des écosystèmes recréés artificiellement afin de traiter une large gamme d’eaux usées, dont des effluents municipaux, industriels et agricoles. L’épuration des eaux usées en marais filtrants se fait selon une combinaison de processus physiques, chimiques et biologiques. Les plantes jouent un rôle essentiel en marais filtrant, notamment en favorisant le développement des micro-organismes et en oxygénant le milieu.Auteurs : Vincent Gagnon, Jacques Brisson et les membres du c.a. 2012-2013 et 2013-2014 de la SQP.